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Nos œuvres incontournables
Table à jeu Tapis de la savonnerie Les danseuses La tête enchantée et Les filles de l’hôtellerie Petite table ovale à plateau de Compigné Guéridon à panneaux de plumes et ailes de papillon Secrétaire ou bonheur-du-jour Vases des âges Vases « ferrés » en première grandeur Vase urne antique Jeune fille aux deux colombes et La vestale à la corbeille de fleurs Secrétaire en pente à panneaux peints Orchestre des singes musiciens Danaé visitée par Jupiter Le coucher De trois choses en ferez-vous une ? Régulateur de parquet Baromètre en ébène et bronze doré
Tapis de la savonnerie
Pourquoi est-ce un incontournable ?
Ce splendide tapis est une copie d’un des 5 modèles qui ornaient la chapelle du château de Versailles sous Louis XV. Ces derniers ayant tous brûlé durant la révolution, l’exemplaire exposé à la Villa Ephrussi de Rothschild constitue un témoignage rare des arts décoratifs à Versailles.
C’est entre 1723 et 1728 qu’a été entrepris à la manufacture de la Savonnerie le tissage de cinq grands tapis pour la chapelle du Château de Versailles. Ils étaient destinés à recouvrir le dallage de marbre de la nef lors des cérémonies. Quatre tapis étaient semblables deux à deux. Le tapis central représentait les chiffres du Roy sur fond bleu pâle en échiquier, accompagnés de quatre guirlandes de fleurs au naturel. Afin d’anticiper son éventuel remplacement, ce tapis fut retissé sous Louis XVI d’après le modèle ancien mais en substituant au décor en mosaïque, du bleu uni. C’est l’exemplaire exposé et conservé ici.
A la fin du XIXe siècle, il appartient à l’ordre de Saint-Lazare de Venise, puis entre dans les collections de Michel Ephrussi, le beau-frère de Beatrice.
En détail
Au centre de la composition, on peut apercevoir deux grands L dorés et croisés qui symbolisent Louis XV, leur commanditaire.
Le saviez-vous ?
A l’époque révolutionnaire, le tapis exposé à la Villa Ephrussi de Rothschild fut utilisé par les « puissances barbaresques », nom donné aux puissances d’Afrique de Nord. Les fleurs de lys furent alors retirées ou remplacées par des rosaces.